Du travail, du travail et encore plus de travail

En ce moment, je suis débordée…

Dans ma chambre, j’ai une vingtaine de livres qu’il faut que je lise pour la semaine prochaine. Je me lève à 6 h 30 le matin et je ne me couche jamais avant minuit. Je travaille pour mes examens, je fais ma dernière année de SPIN, je prends des cours à distance et je fais de mon mieux pour préparer le concours de Sciences Po Paris.

Je suis passée à la bibliothèque universitaire aujourd’hui. Le résultat : J’ai emprunté encore 26 livres pour trois projets différents que je fais ces jours-ci…

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- Qui ne risque rien, n’a rien ?

…

Life goes on

Moi, dans ma chambre à Poitiers.

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So close no matter how far...

" So close no matter how far.

Couldn’t be much more from the heart.

Forever trusting who we are.

And nothing else matters..."

Metallica, Nothing Else Matters

Aujourd'hui, je peux simplement constater les choses suivantes:

- Je préfère habiter un petit appartement en ville qu’une "grande maison nickel" à la campagne.

- Les amis, c’est ce qu’il y a de plus important dans la vie.

- Je suis une fille féminine et ça, je ne peux pas le changer. C’est seulement dommage que souvent, la féminité est vue comme un symbole de faiblesse.


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Le souvenir de ce jour-là

Photo prise ma première journée à Poitiers (27/8- 07)

Euh...
À l’arrière plan on voit un peu le Futuroscope, et au premier plan on voit… UNE FOLLE ^^!

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Les gens

Victoria et Alexandre à l’auberge de jeunesse à Paris.
Sympa cette soirée!




Hélène et Julien qui chantent. Énorme ! Surtout l’accent de Julien !

« Bah, je suis Français. Il faut que ça s’entende ».

T’inquiètes pas, ça s’entend. TRÈS bien ;-)

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Flou, flou, flou...

La musique, c'est ma vie, ma passion, ma raison d'être.

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"Ernestine,

j'en ai connu des comme toi.

Un peu plus fines,

un peu moins sûres de leur loi.

Un de plus,

c'est dans les us,

du pays des sortilèges..."

Noir Désir, Ernestine

Nuit d'été à Luleå

Ce monde ne cesse jamais de m'émerveiller.

Une nuit parfaite pour écrire et faire de la musique.

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"Drink up baby, stay up all night,
with the things you could do, you won't but you might.
The potential you'll be, that you'll never see.
The promises you'll only make.

Drink up with me now and forget all about
the pressure of days, do what I say.
And I'll make you okay, and drive them away,
the images stuck in your head.

People you've been before that you don't want around anymore,
that push and shove and won't bend to your will,
I'll keep them still."

Elliot Smith, Between The Bars

(Chanson pas terrible quand c'est Elliot qui chante, mais on peut faire de belles choses avec. J'adore les paroles...)

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À ce moment-là,
j’étais assise sur le porte-bagages de son vieux vélo vert.
Il pédalait vite avec ses jambes longues. Je riais, m'accrochais plus fort.
L’air frais de la nuit m’emmitouflait toute entière, me tenait bien éveillée.
J’ai fait un cri de joie.
J’étais heureuse, j’étais libre, j’avais le sentiment de voler.
Le bonheur.

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Nostalgie...

- Alors on décolle les filles? -Ouuuiii!

Those were the days!

Kristina & Kajsa, Avril 07

I miss U girls!

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S’il était là avec elle, il l’écouterait ?
S’il était là avec elle, il l’accompagnerait à la mer ?
S’il était là avec elle, il lui tiendrait la main ?
S’il était là avec elle, elle oserait s’appuyer sur son épaule ?
Et si elle osait le faire, est-ce qu'il resterait toujours ?

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Moi, légèrement perdue dans mes pensées.

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"[...] Pour parler de soi, il faut parler de tout le reste."

Simone de Beauvoir

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Je me réveille au son familier de Road Trippin’.
Pendant un bon moment, je reste immobile dans mon grand lit moelleux, les yeux fixés au plafond.

"Let’s go get lost, let’s go get lost..." Je désactive l’alarme, pense que je devrais peut-être changer de chanson. Ça fait quand-même deux ans que la première chose que j’entends le matin, c’est cette chanson-là. Puis, je me dis que non, je ne peux pas. Elle décrit si bien ma vie. Road Trippin’, c’est ma jeunesse ça. Les voyages, les amis, les rêves. Just a mirror for the sun. Elle fait partie de mon histoire, fait partie de l’histoire de la fille que j’étais ; de l’histoire de la fille que je suis toujours. Même si je me suis blessée une aile. Même si je ne vole plus sur un nuage rose. Enfin, pas pour l'instant.

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"Ne marche pas devant moi,

je ne suivrai peut-être pas.
Ne marche pas derrière moi,

je ne te guiderai peut-être pas.
Marche juste à côté de moi

et sois mon ami."

Albert Camus

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Ça y est...

J’ai officiellement un an de plus! À minuit pile, ma sœur m’envoie un texto pour me féliciter. Une minute plus tard, Frida, une copine Suédoise, m’appelle sur mon portable. « Ben… Je voulais juste te rappeler que même si tu as un an de plus, c’est toujours toi la plus jeune de notre groupe! Petite Emy! » Je lui dis que oui, je suis au courant. N’empêche que c’était moi la première à avoir quitté notre petite ville, et que c’est à moi qu’ils téléphonent pour des problèmes de tous les jours. On se lance dans une discussion toute bête. Je l’adore cette fille !

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“So you lost your trust,
and you never should have,
no you never should have.
But don’t break you back,
if you ever see this,
but don’t answer that.

In a bullet- proof vest,
with the windows all closed.
I’ll be doing my best,
I’ll see you soon.
In a telescope lens,
and when all you want is friends.
I’ll see you soon…”

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Coldplay, See You Soon

Ville de lumière

Et Paris était tellement belle cette nuit de printemps.
Toute cette beauté énigmatique m’a donné des frissons.
Un couple amoureux a traversé le pont Alexandre III.
Je rêvais que c’était moi la femme.

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Il est deux heures du matin et je ne peux pas m’endormir. Je pense à ma vie.

Une personne m’a fait réfléchir, encore plus que d’habitude. Et pour la première fois depuis très longtemps, je me sens moins perdue dans ce monde où les gens sont jugés sur les apparences, et où l’amour est devenu un jeu auquel les filles comme moi font mieux de ne pas participer si elles ne veulent pas se tuer. Se tuer lentement en fermant les yeux pour ce qu'elles sont vraiment, à l'intérieur, au plus profond d'elles.

Est-ce que j'ai perdu toute confiance en l'amour? Non. Les filles comme moi savent aussi que de belles histoires, ça existe sur terre. De l’amour. Du vrai. Alors, je continue à respirer, à espérer, à rêver.

L’amour m’a tant blessé, mais je suis toujours là. Je tiens debout et je vis, je vis pleinement ; vis pour que chaque jour compte. Il y a tant de beauté sur cette terre, tellement de choses à explorer, des gens intéressants à rencontrer. Et un jour… Un jour je trouverai quelqu’un avec qui partager tout ça. Quelqu’un qui m’aime pour la personne que je suis. Quelqu’un à qui faire découvrir mon univers. J’espère seulement que j’ai le courage de me jeter à l’eau. Je ne veux plus jamais avoir peur d’aimer. Plus jamais.

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Soirée tranquille au bord de la mer.
Chant et guitare acoustique.
Pieds nus dans le sable.
Voir le coucher du soleil.
M-a-g-i-q-u-e

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Desperado

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"Desperado, why don't you come to your senses?

Come down from your fences, open the gate.

It may be rainin', but there's a rainbow above you.

You better let somebody love you.

Let somebody love you.

You better let somebody love you,

before it's too late."
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The Eagles - Desperado

Lettres dans le sable

Et je l’écrivais sur le sable. Le lendemain, j’allais partir. Le lendemain, les vagues auraient effacé toutes les traces de mon présence. Mais moi, je n’oublierai jamais. Les visages, les rires, les larmes.

Le Poitou-Charentes, c’est mon passé. La Suède, c’est mon présent. La France, c’est mon avenir.


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Une petite pensée

L’année dernière, on était en train de discuter. Quelqu’un disait que l’homme ne devrait pas chercher à rendre heureuse une femme malheureuse, mais plutôt à rendre une femme heureuse encore plus heureuse.

En quelque sorte, c’est vrai. Ce n’est pas à l’homme de résoudre les problèmes d'une femme. Elle doit prendre le premier pas vers la joie de vivre par elle-même. L’homme seul ne crée pas le bonheur d’une femme, il peut simplement y contribuer.

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"Savoir où l'on veut aller, c'est très bien; mais il faut encore montrer qu'on y va".

Émile Zola

Il y a un an...

J'ai dit au revoir à la Suède...

... et bonjour à la France!

Il y a un an,

j'étais la fille la plus heureuse sur terre.

J'allais réaliser mon rêve et dans ma tête je me disais que rien n’était impossible.

Il y a un an, mais pourtant, il me semble qu’une éternité s’est écoulée entre la fille que je vois sur les photos et celle que je suis aujourd’hui. Une femme.

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"I know that the spades are the swords of a soldier

I know that the clubs are weapons of war

I know that diamonds mean money for this art

But that's not the shape of my heart..."

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Sting, Shape Of My Heart

Moi

Je m’appelle: Emélie

Je suis… (Trois choses) : honnête, amoureuse de la vie, patiente
Mes copains me décrivent comme… : une personne qui est toujours là et qui sait garder un secret

Mot préféré : énigmatique
Proverbe préféré : « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ».

Ce que j’aime le plus chez moi : Mes mains.
Ce que je n’aime pas chez moi : Que j’ai du mal avec les compliments qu’on me donne. J’ai beaucoup de mal à y croire.
Je ne peux pas vivre sans...: Mes amis

Ce qui me rend heureuse : Une belle chanson, un sourire authentique, l’amour réciproque.
Ce qui me rend triste : Les mensonges, les gens qui jouent avec les sentiments des autres, les journées grises d’hiver quand le soleil se lève à peine.

J’ai peur de… : trop penser, de trop hésiter et de laisser passer l’occasion.
Je veux croire que… : "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".

Ce que je regarde le premier chez quelqu’un : Ses yeux.

Tu attends le prince charmant ou est-ce que tu l’as déjà trouvé ? : Aucun des deux. Je ne crois pas au prince charmant. L’homme parfait n’existe pas, et même s’il existait, un tel homme ne m’intéresserait pas.

Le garçon de mes rêves, c'est...

…quelqu’un qui respecte ma féminité.

…quelqu’un qui partage ma passion pour la musique.

…quelqu’un qui ne dit pas les trois mots magiques avant qu’il soit sûr de m’aimer.

… quelqu’un qui sait ce que c’est que de se sentir blessé, et avec qui je peux lentement mais sûrement retrouver confiance en l’amour.

***

- Pourquoi est-ce si difficile de panser les blessures du cœur ?

Elle

Elle,
c'est une fille, une femme, un reflet dans un miroir.
Elle est le vent d'été,
la douceur féminine,
les robes, les talons, le mascara noir.
Ses petites passions.

Elle,
c'est une fille qui n'a jamais réussi à rester dans un seul endroit.
Elle s'est toujours envolée.
Les différentes villes,
les festivals d'été,
les cheveux dans le vent.
Les rêves, les espoirs, les illusions.
Ses sources d'énergie.

Elle,
c'est une fille qui a toujours eu peur de s'enfermer.
Peur de se réveiller un jour et de ne plus pouvoir ouvrir la porte.
C'est pourquoi elle a toujours gardé sa clé près d'elle,
la clé qu'elle appelait sa liberté.
Un passe-partout.

Mais la fille a changé,
elle voit certaines choses sous une autre lumière.
Tous les déménagements commencent à la fatiguer.
L'oiseau cherche quelque part où atterrir,
plus que temporairement.
Un chez-soi.

Elle,
c'est une fille qui en a marre des adieux.
Marre des relations qui commencent par la connaissance que quoi qu'il en soit,
ça ne pourra durer qu'un temps strictement limité.
Elle adore sa vie,
elle ne regrette rien,
mais il lui manque quelque chose.
Il lui manque quelqu'un.

Elle,
c'est une fille, une femme, un reflet dans un miroir.
Elle s'appelle Emélie,
elle est Suédoise,
elle chante sous la douche.
Encore un renseignement inutile.

***

Et voilà...

... j'écris mon premier article sur ce blog...

... pour ne rien dire.

Bienvenue!